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Dimbokro : Entre Destin Colonial et Ancrage Baoulé. Une histoire de la résistance, du déclin économique et du symbolisme national.

Introduction : Dimbokro, un Carrefour d’Histoires Ivoiriennes

Dimbokro, une ville du centre de la Côte d’Ivoire, se présente à première vue comme une agglomération de taille moyenne, chef-lieu de la région du N’Zi. Cependant, une analyse approfondie de son histoire révèle qu’elle est bien plus qu’un simple centre administratif. La ville est un véritable microcosme de l’histoire ivoirienne, capturant les grandes lignes de l’expérience coloniale et post-indépendance. La signification profonde de Dimbokro pour le peuple Baoulé et, par extension, pour la nation ivoirienne, réside dans la synergie de plusieurs dimensions. D’une part, son statut de berceau du sous-groupe Baoulé-Agba en fait un lieu d’une importance culturelle et fondatrice unique. D’autre part, son rôle pivot dans l’économie coloniale, catalysé par l’avènement du chemin de fer, a transformé son destin. Enfin, Dimbokro a acquis son identité la plus marquante en tant que ville martyre, forgée par le massacre du 30 janvier 1950, un événement qui symbolise la résistance nationaliste et dont la mémoire reste à la fois locale et politiquement sélective. Ce rapport propose d’explorer en détail ces trois facettes, afin de mettre en lumière l’importance historique et symbolique de Dimbokro.   

Partie I : Les Fondations Baoulé et le Cadre Géographique

Cette partie du rapport établit les bases culturelles et géographiques qui ont façonné l’identité de Dimbokro, enracinant la ville dans la tradition baoulé et la géographie unique du « V » Baoulé.

1.1. Les Origines et le Nom de la Ville

Le nom de la ville de Dimbokro est intrinsèquement lié à ses origines traditionnelles baoulé. Il dérive de « Djingbokro », un petit village qui aurait été fondé par un homme du nom de Kouassi Djingbo. Cette étymologie, basée sur le nom d’un fondateur, témoigne d’une implantation personnelle et communautaire qui a précédé l’influence coloniale. Autrefois un simple village stratégique sur les routes de commerce, le destin de Dimbokro a été radicalement transformé par l’arrivée du chemin de fer. Cet événement a propulsé la localité au rang de carrefour administratif et économique majeur. L’histoire de Dimbokro commence ainsi par un acte de fondation lié à une lignée baoulé, mais sa structure et sa fonction ont été redéfinies par une force extérieure. Cette rupture historique entre une fondation traditionnelle et un développement dicté par le colonialisme est une dynamique qui a marqué de manière indélébile l’identité de la ville.   

1.2. L’Ancrage au « V » Baoulé et le Rôle du N’zi

Géographiquement, Dimbokro est située dans le sud-centre de la Côte d’Ivoire, sur les rives du fleuve N’zi, à environ 240 kilomètres au nord-est d’Abidjan. La ville est ancrée au cœur d’une région connue sous le nom de « V » Baoulé, un territoire de savanes préforestières qui s’enfoncent sur près de 200 kilomètres dans le massif forestier guinéen. Cette configuration géographique est souvent qualifiée d’anomalie. Le territoire du « V » Baoulé n’est pas qu’une simple description physique, mais un espace qui a profondément défini l’identité du peuple qui s’y est établi. C’est en effet sur cette terre que s’est achevé l’exode épique de la reine Abla Pokou et du peuple Baoulé depuis l’actuel Ghana au XVIIIᵉ siècle. La géographie de la région, prise en écharpe entre les fleuves Bandama et Comoé, est ainsi consubstantielle à l’histoire du peuple, agissant comme un refuge, une terre d’accueil, et le fondement de leur établissement en Côte d’Ivoire. Le fleuve N’zi, en particulier, n’est pas qu’un simple cours d’eau. Il est le lieu où une fraction des Baoulé, les Assabou, s’est installée, fondant ainsi les bases de la région de Dimbokro en cohabitant avec le sous-groupe des Alanguira.   

La composition démographique de la région de Dimbokro reflète cette complexité historique. Si les Agba constituent le sous-groupe principal, d’autres fractions des Baoulé s’y sont également établies.

Sous-groupe Baoulé Principaux départements et localités d’implantation
Agba Dimbokro, Bocanda, Daoukro, Ouéllé, Kouassi-Kouassikro    

Faafwè Bouaké, et quatre villages dans la sous-préfecture de Dimbokro (Pokoukro, Assrekoffikro, Tahikro, Fahafoueattikro)    

Oualébo Sakassou, Toumodi    

N’gban Tién’diékro, Kpouébo, Taabo, Toumodi    

1.3. Le Peuple Agba, Foyer de Dimbokro

Le peuple Agba est le sous-groupe baoulé prédominant dans la région du N’zi. Leur histoire et leur nom portent une signification culturelle profonde. Le terme « Agba » se traduit littéralement par « manioc ». Selon la tradition orale, la reine Abla Pokou aurait envoyé ce groupe en avant de la colonne de l’exode afin de planter du manioc. Leur mission était de s’assurer que le peuple qui les rejoindrait plus tard, épuisé par le voyage, puisse trouver de quoi se nourrir. Ainsi, le nom de « Agba ta fuèmu » (les planteurs de manioc) est resté, désignant ce groupe comme les précurseurs et les nourriciers du peuple baoulé. Cette histoire de fondation ne se contente pas de situer le peuple Agba sur le territoire ; elle lui attribue un rôle vital et symbolique de subsistance et de création dans l’établissement du royaume baoulé. Le peuple Agba est lui-même issu de la fusion de deux groupes akan distincts : les Alanguira, qui ont été les premiers à s’installer vers 1720, et les Assabou, qui sont arrivés plus tard avec la reine Abla Pokou vers 1750. Ces deux groupes cohabitèrent sans problème majeur au bord du N’zi.   

Partie II : Dimbokro à l’Époque Coloniale : Carrefour Économique et Foyer de Résistance

Cette partie du rapport examine comment Dimbokro a été transformée par le régime colonial français, et comment cette transformation, motivée par des considérations économiques et administratives, a paradoxalement semé les graines d’une résistance farouche qui définirait l’identité de la ville.

2.1. L’avènement du « Train » : L’essor d’un poste colonial

En 1908, Dimbokro n’était qu’un simple poste colonial. Sa véritable ascension est due à une décision politique et logistique : l’implantation du chemin de fer, qui en fit une « ville du rail » au même titre qu’Abidjan et Agboville. La construction du pont ferroviaire métallique sur le fleuve N’zi, inauguré le 11 septembre 1910 , fut l’acte fondateur de cette transformation. Ce pont, considéré comme un « joyau architectural centenaire », a été le catalyseur qui a permis à la ville de devenir un carrefour important, reliant la capitale de facto, Abidjan, aux régions intérieures du pays et au Burkina Faso. L’édification de Dimbokro est décrite comme le résultat « autant du hasard que d’une volonté politique » , bénéficiant d’une politique coloniale visant à structurer le territoire et à retenir les populations locales en leur offrant des opportunités d’emploi et de commerce.   

2.2. La « Capitale de la Boucle du Cacao » : Un rôle économique structurant

Le chemin de fer a permis à Dimbokro de devenir un centre névralgique de l’économie coloniale. La ville a rapidement supplanté son statut de poste administratif pour devenir un important carrefour de commercialisation, accueillant des activités d’import-export. Sa prospérité fut directement liée à l’économie de plantation, et Dimbokro gagna le surnom de « capitale de la Boucle du cacao », en raison de sa centralité dans la production et l’exportation du café et du cacao. L’émergence de Dimbokro comme hub économique n’était pas un processus organique, mais le résultat d’une politique coloniale délibérée. Cette stratégie visait à concentrer les activités économiques dans des centres précis le long du rail pour un contrôle et une exploitation plus efficaces des ressources et de la main-d’œuvre locale. Cette dynamique a créé une richesse certaine, mais aussi des inégalités flagrantes et un climat de tension qui allaient bientôt dégénérer.   

2.3. L’Essor des Mouvements Nationalistes

La position économique stratégique de Dimbokro en fit un foyer de vie sociale et politique. La ville, avec sa population diverse composée de différents groupes ethniques ivoiriens et ouest-africains, devint un « melting-pot » propice à l’émergence des mouvements anticoloniaux. Le Parti Démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), la branche locale du Rassemblement Démocratique Africain (RDA), y établit une forte présence. Sous la direction de leaders comme Félix Houphouët-Boigny, le PDCI commença à réclamer des réformes politiques majeures, notamment la fin du travail forcé et une amélioration des conditions de vie pour les populations ivoiriennes. Ces revendications croissantes furent perçues par les autorités coloniales françaises comme une « menace croissante », préparant le terrain pour une confrontation inévitable.   

Partie III : Les Massacres du 30 Janvier 1950 : L’identité d’une Ville Martyre

Les événements tragiques de 1950 sont l’épisode le plus marquant de l’histoire de Dimbokro, un moment où la ville a transcendé son statut de simple carrefour économique pour devenir un symbole puissant de la résistance.

3.1. Le Contexte de l’Exploitation : Les causes d’une escalade

Les tensions qui ont abouti au massacre étaient principalement économiques et politiques. Dans la « capitale de la Boucle du cacao », l’injustice économique était flagrante. Les commerçants blancs achetaient le cacao à des prix largement inférieurs au prix officiel, et l’administration coloniale refusait de verser aux planteurs africains la commission de 2 francs par kilogramme qui leur était due. En riposte à ces pratiques d’exploitation, le PDCI-RDA incita les planteurs à boycotter la vente de leur cacao à bas prix et à s’organiser en coopératives. Ce mouvement s’est intensifié avec un boycott des achats dans les boutiques européennes, orchestré par le leader local du parti, Koné Samba Ambroise. Homme politique influent et ami de Félix Houphouët-Boigny, Koné Samba Ambroise était un grand propriétaire terrien. Son action fut perçue comme un défi direct à l’autorité coloniale. Le 30 janvier 1950, il fut arrêté sur des accusations fallacieuses de « vol de percal et de cigarettes », un prétexte opportun pour Montel, le commandant de cercle, qui cherchait à « couper la tête » du mouvement nationaliste à Dimbokro.   

3.2. Le Déroulement du Drame

La nouvelle de l’arrestation de Koné Samba Ambroise se répandit rapidement dans la ville et ses environs, entraînant une mobilisation massive de la population. Une foule de 3 000 à 4 000 personnes, composée d’habitants des quartiers et des villages environnants, se rassembla sur la place du marché, réclamant sa libération. Face à cette mobilisation populaire, le commandant Montel et d’autres officiers ouvrirent le feu sur la foule désarmée. L’événement se transforma en un véritable bain de sang. Le bilan officiel, tragiquement sous-estimé par de nombreux historiens, fit état de 13 à 14 morts et de plus de 50 blessés, tous Africains. Les corps des victimes furent rapidement jetés dans une fosse commune.   

Un aspect particulièrement significatif de cette mobilisation fut le rôle des femmes. Christine Afoué, l’épouse de Koné Samba Ambroise, est créditée d’avoir déclenché le mouvement de protestation. Après l’arrestation de son mari, elle se mit à crier au secours, mobilisant ainsi les habitants qui accoururent de leurs quartiers et villages pour s’interposer. L’implication des femmes dans cette action à Dimbokro s’inscrit dans une dynamique plus large de résistance féminine en Côte d’Ivoire à cette époque, qui s’appuyait sur le concept de « maternité publique ». Ce modèle permettait aux femmes de légitimer leur intervention dans la vie publique et politique en se positionnant comme les gardiennes morales de la communauté. Leur activisme, qui avait déjà été visible lors de la marche sur Grand-Bassam en 1949, utilisait des tactiques spécifiques comme le    

adjanou, une forme de protestation qui impliquait des chants, des danses, et des insultes symboliques pour obtenir des résultats là où les stratégies masculines avaient échoué. Cette dimension de la résistance, à la fois non-violente et symboliquement puissante, a été brutalement écrasée par la répression coloniale disproportionnée, qui a nié la validité de l’engagement politique des femmes.   

3.3. Les Conséquences et la Mémoire

Le massacre de Dimbokro a suscité l’indignation tant au niveau local qu’international, ce qui a paradoxalement renforcé la détermination des leaders nationalistes à poursuivre leur lutte. Bien que la répression qui a suivi ait temporairement affaibli le PDCI-RDA dans la région, le massacre reste un moment charnière de l’histoire du nationalisme ivoirien. Cependant, l’événement est souvent qualifié de « oublié » et est « rarement évoqué dans les discours officiels ».   

Cette absence dans la mémoire collective nationale, contrastant avec la persistance de la mémoire locale, crée une tension. À Dimbokro, un « cimetière des martyres » avec les noms des victimes a été érigé et visité par un chef d’État. Le stade municipal porte fièrement le nom de Koné Samba Ambroise en son honneur. Des initiatives locales existent pour commémorer ces événements et demander une reconnaissance officielle. Le fait que l’histoire reste vivace au niveau communautaire, à travers des monuments et la toponymie, mais soit souvent passée sous silence au niveau national, suggère que l’histoire est une construction politique. Cette construction a pu privilégier un narratif de transition pacifique vers l’indépendance pour ne pas froisser l’ancienne puissance coloniale. Cette dualité entre une mémoire vivante et une reconnaissance limitée montre comment les fragments de l’histoire persistent au niveau le plus local, même lorsque le discours officiel se concentre ailleurs.   

Après l’indépendance de la Côte d’Ivoire, Dimbokro a connu des mutations significatives, passant d’un centre économique florissant à une ville confrontée à de nouveaux défis, tout en conservant son rôle politique et culturel.

4.1. Le Déclin Économique : La Marginalisation d’un Ancien Hub

La prospérité de la « capitale de la Boucle du cacao » a été de courte durée après l’indépendance. Le déclin économique a été entraîné par plusieurs facteurs. Le vieillissement des plantations et la sécheresse ont fragilisé le binôme café-cacao qui avait fait la richesse de la région. Surtout, la restructuration de l’économie a vu les axes commerciaux se déplacer vers l’ouest. Les nouvelles infrastructures routières ont permis de transporter les cultures de rente directement au port d’Abidjan, « contournant entièrement Dimbokro » et la ligne de chemin de fer qui avait été le moteur de son développement. La ville a ainsi perdu son rôle de centre de collecte et de débouché commercial. Les tentatives de revitalisation industrielle, notamment l’implantation de l’usine textile Utexi, ont rencontré des difficultés, l’usine ayant fermé en 2002 avant de rouvrir en 2013, illustrant la fragilité de sa base économique. Le destin de Dimbokro après l’indépendance met en évidence un paradoxe : la fin de la dépendance coloniale n’a pas conduit à une prospérité équilibrée, mais à un nouveau modèle de développement centralisé qui a laissé derrière lui les anciens centres coloniaux construits autour du rail.  

4.2. Dimbokro dans la Politique Nationale : Un berceau de leaders

Malgré le déclin économique, Dimbokro a maintenu son importance administrative en tant que chef-lieu du district des Lacs et de la région du N’Zi. Plus encore, la ville a une place singulière dans la politique nationale en tant que lieu de naissance de personnalités de premier plan. Le Président de la République de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, y est né le 1er janvier 1942. Ce lien avec le chef d’État le plus puissant du pays confère à Dimbokro une stature politique nationale, en dépit de son déclin économique. D’autres figures publiques, comme la superstar du reggae Alpha Blondy ou l’actrice Akissi Delta, sont également originaires de la ville. Ce riche héritage humain montre que Dimbokro a continué de jouer un rôle dans l’histoire ivoirienne en tant que berceau de leaders et de créateurs.  

Personnalités liées à Dimbokro Contribution
Koné Samba Ambroise Leader nationaliste local du PDCI-RDA et figure centrale des massacres du 30 janvier 1950.   

Alassane Ouattara Économiste et homme d’État, premier ministre puis président de la République de Côte d’Ivoire depuis 2011.   
Alpha Blondy Célèbre chanteur de reggae ivoirien, figure emblématique de la musique africaine.   

Akissi Delta Actrice, réalisatrice et productrice.   

4.3. L’Héritage Culturel et la Tradition

La chefferie traditionnelle continue de jouer un rôle important à Dimbokro et dans les villages baoulé environnants, fonctionnant en parallèle avec les structures de l’administration moderne (mairie, préfecture, etc.). Les intronisations de chefs de village, comme Nanan Kôkôkpli III à Bendékro ou le chef de Kouadio Ettienkro, sont des événements qui maintiennent les traditions ancestrales vivantes et illustrent la coexistence d’un pouvoir coutumier et d’un pouvoir étatique. Cette coexistence est une incarnation de la question posée par une des sources : « Entre tradition et État, quel pouvoir reste-t-il au roi quand un État impose ses règles? ». La tradition orale, essentielle pour la transmission de l’histoire, continue de jouer un rôle central dans la préservation de ce patrimoine culturel immatériel.  

Conclusion

L’importance de Dimbokro ne se mesure pas à sa stature économique actuelle, mais à la richesse de son histoire et à la profondeur de son symbolisme. La ville est un point de convergence entre le destin du peuple Baoulé et le mouvement nationaliste ivoirien. Son histoire est celle d’un ancrage culturel profond, d’une transformation forcée par le colonialisme et d’une résistance qui, bien que violemment réprimée, a forgé une identité de ville martyre. Le paradoxe de cette histoire réside dans le fait que sa prospérité coloniale a été le terreau de sa plus grande tragédie, et que sa mémoire, bien que vivante localement, demeure marginalisée dans le récit national.

Aujourd’hui, Dimbokro est une ville qui incarne une transition permanente entre son passé, son statut de chef-lieu de région et son rôle de berceau de figures nationales. Son histoire est une invitation à une lecture nuancée et critique de l’histoire ivoirienne. Elle symbolise à la fois les traumatismes du passé et les ambitions du présent, tout en soulignant l’importance de préserver la mémoire historique pour comprendre l’identité complexe de la Côte d’Ivoire.

Événements clés de l’histoire de Dimbokro
1720-1750 : Migration des sous-groupes Agba, les Alanguira et les Assabou, et leur installation au bord du fleuve N’zi.  
1908 : Fondation de Dimbokro en tant que poste colonial français.   
1910 : Inauguration du pont ferroviaire sur le N’zi et de la gare, marquant l’essor de la ville comme carrefour du rail.  
Années 1940 : Dimbokro devient la « capitale de la Boucle du cacao » et un foyer de l’activité du PDCI-RDA.  
30 janvier 1950 : Le massacre de Dimbokro suite à l’arrestation de Koné Samba Ambroise, un événement marquant de la résistance anticoloniale.  
Après 1960 : La ville connaît un déclin économique dû au déplacement des axes commerciaux et à la faillite industrielle. 
1999 : Le groupe scolaire du Centre est construit.   

2002 : L’usine textile Utexi ferme ses portes.   
Depuis 2011 : La ville gagne une nouvelle importance symbolique en tant que lieu de naissance du Président Alassane Ouattara.  
2013 : L’usine Utexi rouvre ses portes.   

2016 : Le pont ferroviaire sur le N’zi s’effondre partiellement.  

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