HISTOIRE
La Reine Abla Pokou

La Reine Abla Pokou est une figure historique et légendaire importante dans l’histoire des Baoulés en Côte d’Ivoire. Elle est souvent considérée comme la fondatrice du peuple Baoulé et est connue pour son rôle dans la migration et l’établissement des Baoulés dans la région de la Vallée du Bandama. Sa légende est profondément enracinée dans la culture Baoulé et est transmise de génération en génération.
Selon la légende, la Reine Abla Pokou était la dirigeante du groupe Baoulé qui vivait dans la région qui est aujourd’hui le Ghana. En raison de conflits tribaux et de difficultés, son peuple a été contraint de migrer vers l’ouest. La migration était difficile car ils devaient traverser la rivière Comoé, qui était impétueuse et dangereuse.
Pour apaiser les esprits de la rivière Comoé et permettre à son peuple de traverser en toute sécurité, la Reine Abla Pokou aurait été contrainte de faire un sacrifice déchirant. Selon la légende, elle a sacrifié son propre enfant en le jetant dans la rivière. Les esprits auraient alors apaisé les eaux, permettant à son peuple de traverser.
Après avoir traversé la rivière Comoé, les Baoulés se sont installés dans la région de la Vallée du Bandama en Côte d’Ivoire. Ils ont établi plusieurs royaumes, dont le royaume de Sakassou et le royaume de Brobo.
La légende du sacrifice de l’enfant d’Abla Pokou est restée un élément central de la culture Baoulé. Elle est souvent évoquée dans les chants, les récits et les célébrations culturelles. La Reine Abla Pokou est vénérée pour son leadership et son sacrifice en faveur de son peuple.
La migration légendaire d’Abla Pokou et de son peuple est un élément fondateur de l’identité Baoulé. Elle est également une figure emblématique de la résilience et du sacrifice pour le bien de la communauté.
La Reine Abla Pokou est une figure historique et culturelle importante en Côte d’Ivoire, et son histoire est un exemple de la manière dont les légendes et les récits traditionnels peuvent façonner l’identité d’un peuple et jouer un rôle central dans sa culture et sa mémoire collective.




